On rêve tous d’avoir l’animal de compagnie parfait. Un animal qui obéit très bien à tous les ordres qu’on lui donne et qui peut nous accompagner n’importe où sans qu’on ne craigne des écarts de conduite. Un chien respectueux procure une certaine sensation de fierté. Toutefois, pour aboutir au résultat escompté, c’est-à-dire pour réussir à dresser son chien, il faut suivre tout un processus bien défini. Et bien sûr, cette tâche nécessitera de l’argent et surtout du temps. Votre plus grand désir est d’avoir un chien obéissant et vous êtes à la quête de quelques conseils pouvant vous permettre d’optimiser vos différentes méthodes de dressage ? Eh bien, vous découvrirez dans cet article quelques conseils qui vous aideront dans votre tâche.
1er conseil : la généralisation de tous les comportements que vous avez inculqués à votre chien
Vous avez pratiqué votre séance de dressage hebdomadaire dans la salle à manger ? Vous avez pensé et pratiqué un tout nouveau tour dans le jardin ? Et vous comptez maintenant montrer les progrès de votre chien au cours d’un repas familial ?
Mais, le problème est que votre chien n’obéit pas dès que vous lui ordonnez de reproduire le dernier tour que vous lui avez appris. Est-ce une situation normale ? Mon chien a-t-il un déficit de l’attention ? Devrais-je le médicamenter ou encore l’échanger pour un autre modèle bien plus attentif ?
Ce sont là les principales préoccupations des maîtres qui sont confrontés à ce genre de situation. Sachez que la réaction de votre chien est bien normale. Le problème se situe tout simplement à un autre niveau.
Effectuer les exercices de dressage dans différentes situations afin d’optimiser les résultats
Les chiens en particulier ont un problème avec la généralisation. Comme vous l’aurez compris, ces derniers n’arrivent pas réellement à généraliser tout ce qu’on leur apprend. Il faut alors leur enseigner les nouveaux tours dans des contextes différents. En tant qu’humain, il est difficile de comprendre que les chiens n’arrivent pas à saisir que ‘’coucher’’ veut bien dire coucher, et ce, dans n’importe quelle situation.
Les humains ont un cerveau incroyablement performant qui peut accomplir de très grandes choses. Nous sommes ainsi capables de comprendre énormément de choses comme la notion de concepts. Prenons par exemple le cas d’un enfant à qui on apprend à sauter dans le salon. Si on lui ordonne quelques heures après de sauter, mais cette fois-ci dans la chambre à coucher, eh bien ce dernier n’aura pas de difficulté à reproduire ce qu’on vient de lui apprendre. Et pour atteindre ce genre de résultat, il n’est pas nécessaire d’avoir fait un travail préalable.
Mais, pour les chiens, c’est une tout autre histoire. Il faut pouvoir les entraîner dans des environnements et situations différentes. Pour qu’un chien puisse réellement comprendre le mot ‘’saute’’, il faut le pratiquer dans plusieurs contextes différents, que ce soit chez le vétérinaire, dans une salle pleine de chiens ou encore au parc d’attractions.
Tant que le chien n’aura pas atteint d’excellents résultats (au minimum 90%) quant à la commande que vous souhaitez généraliser, il faudra continuer à le récompenser après chaque tentative. L’erreur à ne surtout pas commettre est de diminuer la récompense alors que celui-ci n’a pas encore complètement appris la commande que vous désirez lui apprendre.
Disposer d’un système d’entraînement bien clair
Vous avez envie que votre chien vous réponde et vous écoute quand vous lui donnez des ordres, alors faites en sorte que ceux-ci soient clairs. Avez-vous pour habitude de tout le temps lui répéter les mêmes commandes ? À lui parler de manière monotone ? À ne pas vous servir de marqueur lors de vos séances ? Ou à ne pas réellement savoir ce que vous attendiez de lui ?
Pourquoi éviter la répétition lorsqu’on dresse son chien ?
Le concept est en effet assez simple à comprendre. Plus vous répéterez à votre chien une commande sans conséquence, plus ce dernier croira qu’il ne s’agit que d’un simple bruit de fond. Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple du son d’un système d’air climatisé. Lorsque ce dernier démarre, eh bien, nous entendons très clairement et de manière distincte les bruits que celui-ci émet. Mais après quelques minutes ou quelques heures d’exposition, le cerveau n’y porte plus réellement attention et on ne l’entend presque plus.
Pour éviter que le cerveau de votre animal de compagnie ne prenne ce mauvais pli, il faudra prendre sur soi-même et éviter les répétitions. Si vous remarquez que votre chien ne vous écoute pas, eh bien, il faudra revoir vos exigences à la baisse et passer à des exercices plus faciles. Grâce à cela, vous parviendrez à mieux vous faire comprendre. Une fois ceci fait, vous pourrez maintenant revenir aux commandes initiales.
Utiliser des tons de voix différents
Toujours dans la continuité de ce qui a été dit précédemment, votre chien a pour habitude de vous entendre parler toute la journée, et ce, que ce soit au téléphone, à vos proches, ou à vous-même. Alors, la question qui se pose est de savoir comment un chien, qui a des difficultés à généraliser les commandes que vous lui donnez, arrive à savoir que c’est à lui que vous vous adressez.
C’est très simple : la tonalité de la voix. Il est recommandé durant les exercices de prendre une tonalité de voix différente, beaucoup plus aiguë. Les voix graves sont à éviter, vous pourriez faire peur à votre chien.
Se servir d’un marqueur pour le dressage de son chien
Grâce au marqueur, vous faites comprendre à votre animal de compagnie qu’il bénéficie d’une récompense pour la commande qu’il vient à peine de reproduire. Les marqueurs sont en effet des facilitateurs, car ces derniers permettent d’établir une compréhension entre un geste X venant d’être reproduit et une récompense Y qui en découle. Plus cette compréhension sera importante, plus votre chien comprendra les raisons de la récompense et plus vite il apprendra.
Savoir et oser faire des compromis
On fait des compromis tous les jours de notre vie avec nos proches ou dans notre couple afin de calmer les tensions. Pourquoi ne pas alors en faire avec son chien. Prenons par exemple le cas d’un chien qui urine sur la poussette d’un bébé ou sur un individu quelconque à l’arrêt de bus lors d’une promenade. Au lieu de le punir et de lui interdire d’uriner lors de vos sorties, apprenez-lui plutôt à uriner sur ses arbres préférés lorsque ce dernier fait des progrès.
